200-03-27. Le Devoir du 27
mars 2020 (p. A-6) propose à ses
lecteurs un texte d’Agnès Berthelot-Raffard (Uqam). Il est intitulé «Les étudiants
internationaux… ». Un «étudiant international»? Sans doute suit-il des
cours dans plusieurs pays. Exactement comme on le dirait d’un médecin, d’un
scientifique ou d’un négociateur qui parcourt le monde. Les étudiants seraient
des étudiants globe-trotters : cours un jour à l’U. de M., le lendemain à
Paris, le surlendemain à Londres! Le rare phénomène ne justifie pas le
dérapage. Michel Mourlet, un essayiste français, a expliqué il y a une douzaine
d’années qu’on pouvait l’expliquer par la crainte d’utiliser le mot «étranger».
On peut lire dans un livraison récente de Défense de la langue française (3e
trim. 2019) : «… n’est pas international un étudiant…qui vient en France…,
c’est un étudiant… étranger». Peut-être serait-ce politiquement incorrect,
xénophobe même, d’écrire cela!
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Voir aussi: P. Jullian-Gaufrès, «Étranger ou international?», Défense de la langue française, no273, 3e trimestre 2019, p. 47).
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