2020-09-29. Les journalistes font parfois leur des recommandations que leur adressent des lecteurs ou des auditeurs. Je lis la chronique de Michel David (Le Devoir, 29 septembre, p. 1). Il utilise à deux reprises à la toute fin de son article le mot «compétence» qu’il oubliait par le passé et qu’il remplaçait par l’anglicisme sémantique «juridiction». Je me suis permis à quelques reprises de lui signaler la faute. On peut supposer que d’autres remarqueurs spontanés, profanes généralement, aient fait de même. Toujours est-il que les lecteurs du Devoir peuvent lire : «…. Les champs des compétences des provinces» et «des normes…. de compétence provinciale». De tels petits succès sont réconfortants. Aussi faut-il en remercier les journalistes qui acceptent de rectifier leur langue maternelle quand cela est justifié, et les spécialistes qui relèvent et décortiquent, au profit de tous et globalement, les fautes de la langue commune, sans alerter individuellement qui que ce soit.
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