2020-09-08. Que faire quand deux journalistes de Radio-Canada ignorent les mots français «rétrogradation», «déclassement», même «dégommage»? La question se pose, car on a entendu le chef d’antenne et le correspondant de la chaîne à Ottawa s’échanger le mot anglais «demotion» (1e chaîne, 8 sept., vers 11 h 45) en rapport avec la formation du contre-gouvernement conservateur. On remarquera que le mot se prononce bien en français si on lui met un accent aigu. Il est vrai aussi qu’il pourrait constituer un antonyme parfait à «promotion» en remplaçant «pro» par «dé». Mais le français possède des solutions de rechange. Revenons à la question : que faire? Demander à l’Office de rappeler l’existence des mots français? Son influence est minime par rapport à l’auditoire de la radio fédérale. Demander au réseau scolaire de... ? Ce sera le tonneau des Danaïdes. Les médias ont des outils à leur portée (Banque de dépannage linguistique, Français au micro, répertoires correctifs, dictionnaires de traduction). Mais désirent-ils vraiment faire un effort?
mercredi 9 septembre 2020
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