2021-04-02. Le Soleil nous offre la manchette «… le Canadien prend la mesure des Sénateurs 4-1» (2 avril). La Ligue nationale a présenté une manchette semblable le 16 mai 2007 : «Les Sabres sauvent leur peau en prenant la mesure des Sénateurs 3-2». La locution est présente dans le Dictionnaire de la langue québécoise (1980) et dans le Dictionnaire québécois d’aujourd’hui (1992). Dans ce dernier on donne un exemple : «’Prendre la mesure d’un adversaire’, le vaincre» mais sans plus. Faut-il s’en méfier? Le verbe «prendre» est lié à nombre d’anglicismes : neuf dans Usito, une quinzaine dans le Multi, une vingtaine dans le dictionnaire des tournures de M. Parmentier et plus de trente dans le Grand glossaire (J. Forest). L’expression serait-elle un produit québécois qu’il faut acheter comme chat en poche? ou exiger une expertise.
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Évidemment c'est un calque de l'anglais. Webster: «Definition of have/take/get the measure of (someone),
RépondreSupprimerchiefly British: to have or get a good understanding about what is needed to defeat or deal with (someone one is competing against).» (note transmise par Jacques Maurais)