2016.01.25. On a souvent noté que les Québécois ne tiennent pas compte des niveaux de langage. Marie-Maude Denis, enquêteuse vedette de Radio-Canada, se confie au journal Le Soleil : « Tu vis, tu dors, tu manges avec ton sujet. Et des fois, t’en dors pas, parce que la nuit, tu te demandes comment tu vas faire pour démêler tout ça » (21 janvier, p. 25). Le #« tu » peut prendre une valeur indéterminée en langage familier. On peut lui accorder le sens de « on », de « vous ». Dans le présent extrait, il peut signifier « nous », l’équipe de l’émission Enquête. Madame Denis était pourtant dans une situation qui aurait commandé un langage soigné et plus précis: elle accordait une entrevue destinée au public. Ce n’était pas une confidence familiale. Une utilisation aussi familière du pronom est ignorée des dictionnaires d’usage (Petit Robert, Usito) et des dictionnaires correctifs. Le professeur Benoît Melançon note quand même une méthode économique et simplifiée: l’apprentissage des verbes à la deuxième personne du singulier seulement (Dictionnaire québécois instantané).
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