2023-06-16. On attire mon attention sur un reportage du Devoir daté du 3 juin et signé de Nathalie Schneider. Il porte sur la ville touristique qu’est la Reine de l’Estrie, Sherbrooke. Et surtout sur des riverains qui se découvrent des talents de guidance. Malheureusement, les aptitudes idoines ne conduisent pas nécessairement à la formation des mots français appropriés. Comment appeler ces guides, citadins, hôtes, accueillants, cicérones, cornacs? L’exercice n’est pas facile. Par ailleurs, il y a toujours un mot anglais dans le voisinage : ici, c’est «greeter». Les Américains inventent les mots dont ils ont besoin et ils les imposent aux locuteurs étrangers. Les importer est la solution du moindre effort. Il serait plus exigeant de les usiner ou de les fabriquer localement. Mais on devrait le tenter. L’effort de nommer les réalités contemporaines s’inscrit dans le droit fil de la protection de la vie française.
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