2015.12.03. Un correspondant fait part d’une expression prononcée par le premier ministre Trudeau. Il l’a entendue à la radio gouvernementale le 30 novembre, au bulletin de nouvelles de midi précise-t-il : « Il n'est pas question d'adresser les dangers…». Le correspondant note que l’emploi du verbe « adresser » dans le contexte est incorrect. De fait, il constitue un calque et un anglicisme sémantique. Le premier ministre n’est pas le seul à utiliser le terme à mauvais escient. Mais son utilisation est plus grave quand elle est le fait d’un Saint Jean Bouche d’or et qu’elle est diffusée urbi et orbi par les médias. Le P.M. devrait savoir, mais aura-t-il le goût ou le temps d’apprendre et de se corriger? D’en arriver à dire plutôt «de considérer les…», « de s’attaquer aux… ». Chose sûre, il a quatre ans devant lui pour publiciser le bon usage du français
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