2025.03.19. Les médias utilisent la scie ou la rengaine «historique» à toutes les sauces, sans scrupule ni réflexion. Le sous-titre d’un quotidien se termine par : «… les députés parcourent le monde malgré le déficit historique» (Le Journal de Québec, 19 mars, p. 7). Il serait intéressant qu’un citoyens se mette à la recherche des «déficits historiques» de l’État québécois. Si on remonte à cinq ans, on constate que des déficits dits historiques ont fait la manchette en 2020 et en 2024. Un site internet propose une observation sur le qualificatif : «… depuis quelque temps, ce mot est employé à tort et à travers par de nombreux journalistes qui qualifient d’historique un match de hockey […], une rencontre de premiers ministres qui ne laissera aucun souvenir, un bond spectaculaire de la bourse qui sera remplacé la semaine suivante …» (https://asulf.org/historique-2/). Peut-être serait-il plus juste de parler de déficits «inégalés» ou «sans précédent».
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